PLUMITIF de la nouvelle Génération littéraire
Signer mon livre d'or Faire connaître mon blog Me contacter par mail Flux RSS
Thèmesafricain afrique amis bande bonne cadre chez congo congolais création écrivain enfants
Rechercher Derniers commentairespourrait on avoir un extrait svp http://leclown triste.centerb log.net
Par leclowntriste, le 20.08.2011
erratum: deuxième paragraphe, première ligne ''gatçon" "garçon"http: //jpmvila.cent erblog.net
Par jpmvila, le 19.08.2011
· Future apparition aux éditions Edilivre
· extrait de "Zazin"
· EXTRAIT DE MON OUVRAGE "IKANGA, LE GUERRIER DU FEU"
· publication "Zazin"
· L’écriture pour moi
· Le quatrième salon de l'écrivain
Date de création : 15.08.2011
Dernière mise à jour :
24.07.2016
7 articles
J'ai présenté un tapuscrit à un grand professeur de français au secondaire, pour la relecture, à ma grande surprise, l'éminence grise n'a pas voulu me lire! Son argumentaire, j'écris mal, je devrais écrire comme les classiques de la langue française, tac, tac, tac, ...
Mais je me suis posé cette question, est-ce qu'au Congo Kinshasa, une section littéraire existe vraiment? Avec une formation et vocation de former et instruire les futurs écrivains, comme le programme français que j’ai trouvé au Cameroun. Voici ce que fut ma réponse, non! Pourquoi non, parce que cette section est avant tout une affaire de l'église catholique. Les futurs prêtres devraient être formés parmi les Noirs; c'est ainsi que les Belges instituèrent les séminaires. Avec des reformes et reformes, l'Etat congolais est parti s'ergoté autour d'une affaire ecclésiastique; le latin-philo et grec deviennent une section pour les non prêtres.
Aujourd'hui, il faut réellement une section formant des littérateurs congolais. Ce n'est pas le fait d'avoir fait le français à l'université, donne droit à une personne de juger un écrivain! Surtout, si lui-même a lacune ! Car l'écriture congolaise ne pourra qu'évoluer, si et seulement si on donnait la possibilité d'avoir une option ''français et philo'', en médaillon la littérature africaine, française et africaine. Nous pourrons alors la sauver. Sinon, il aura que des essayistes tralala tralala de tout bord, avec un style fignolé, de type Proust qui eut à écrire une phrase de 414 mots.
J'avais des difficultés de faire comprendre à cette éminence grise, que le style littéraire actuelle c'est la rédaction des courtes phrases.
Partie remise
Salon de l’écrivain de Yaoundé du 26 au 30 janvier 2012
Bientôt dans quelques jours, le salon de l’écrivain de Yaoundé -- la ville de lumière -- se tiendra. Beaucoup d’écrivains, éditeurs, professeurs, amis de la culture, ainsi que moi-même nous y seront. J’apprécie le savoir faire de Francis Beidi l’administrateur de l’institution Alisée auteurspluriels qui créa le salon.
Ils sont partis par des moyens de bord, simple salle de culture dans l’intimité de la concession ducentre culturel Zingui au quartier Ekoundoum. Aujourd’hui, ce salon devient une plate forme convoitée par les amis de lettre ; et, en Afrique francophone, il est unique de son genre. Même le Sénégal, de Senghor doit apprendre auprès de ces jeunes mollahs de la lettre nouvelle africaine.
En marge du salon proprement, il est tenu un atelier de l’écriture libre et de l’atelier informatique. L’informatique qui soit devenue un instrument de médiatisation bon marché, efficace et mondiale ; les auteurs africains doivent comprendre son utilité pour avoir une visibilité dans le monde. Cela est animé par Dominique Baye, une jeune française venue expressément pour la formation.
Celui qui avait dit ‘’quand l’Afrique écrira vivra’’. Mais ici nous assistons à la levée d’une nouvelle génération d’hommes de lettre indépendants du système érigé dès la colonisation : le parrainage. Il faut appartenir à un lobby, à une frange de la politique, etc.
Pour toute information, veillez contacter Monsieur Charles Tenguene au 00.23.77.761.38.31
85
Un sourire aux lèvres, Nkanga accusa sa
satisfaction. Il coupa une branche d’une autre plante,
d’une longueur de trente centimètres à peu près. Et
tailla son extrémité au point de la rendre pointue.
Sa sagaie pointée au sol, il tenait entre ses mains la
tige taillée. Il roula ses pommes sur elle de manière à
décrire un mouvement giratoire sur le bout de bois.
La partie pointue de la tige s’enfonçait dans l’écorce
du vieil arbre centenaire, par ces mouvements
circulaires. Seule la sagesse de la forêt pouvait
amener le druide de Bompom-Pom devant cet arbre
séculaire.
– Impoli mpompo, mpompo ! Impoli mpompo,
mpompo !
À chaque manoeuvre du druide sur l’écorce de
l’arbre, que seuls les scientifiques peuvent le décrire
et le nommer, il prononçait cérémonieusement ces
paroles, en formule de sorcier au travail.
L’arbre percé, un jus jaillit de son écorce. Après un
temps ce fut un flot de sa sève qui coulait de
l’entaille. Pendant que jaillissait la substance
convoitée par le druide ; ce dernier alla chercher des
feuilles tendres, une quantité raisonnable, et retourna
auprès de son arbre. À son retour, la sève s’est
endurcie en contact avec l’air. Il prit son bâton pointu
avec lequel il se servit pour meurtrir l’arbre. Il tira
une certaine quantité de la résine, qu’il mit
soigneusement sur les feuilles évitant tout contact
avec la substance très toxique. Nkanga prit une tige
rampante qui était souple, et s’en servit pour lier les
feuilles, et en fit un manche qu’il tint
respectueusement à une vingtaine de centimètres. Il
marcha avec mille précautions, évitant d’être en
86
contact avec ce paquet contenant un poison mortel et
virulent.
Son chemin de retour vite parcouru, il alla déposer
sa bombe en lieu sûr. Le poison respectueusement
attachait sur une branche, derrière sa case, n’attendait
d’être mélangé avec d’autres mixtures selon une
technique que seuls les sorciers africains, initiés dans
l’art d’empoisonner, pouvaient connaître le secret !
Il tira une flèche dans son arsenal. C’est une de ces
armes qui en pénétrant la chair en ressortaient
péniblement, à moins de faire éclater la chair de sa
victime. Il l’introduit dans la casserole où il avait
préparé sa mixture. Chaque fois qu’il enfonçait une
flèche dans le mélange, il la passait sur le feu pour
que le poison se fixe sur le métal. Avec un regard de
joie, il regardait son arsenal plein de ces éléments
meurtriers.
Pendant qu’il était en plein ouvrage, l’un des
conjurés, le vieux Songo vint le rendre visite. Il lui
désigna un escabeau par le geste de main, tout en
gardant le silence. Celui-ci tout en observant le
féticheur en train de façonner l’engin de la mort, qui
ôtera la vie à celui qui hier, aux yeux de la
communauté, fut un héros !
Après avoir terminé sa besogne, Nkanga salua son
complice : « Osemo ! »
– « Sango na » ! Répondit ce dernier, pour
exprimer que tout va bien dans sa vie.
Les bantous se saluent toujours en demandant :
Quelle nouvelle ! Cherchant à connaître si elle est
bonne ou mauvaise. Sinon généralement, c’est
l’expression : Bonne chose, « mboté » qui soit plus
utilisée.
87
– Voilà, je viens de terminer le travail. Il lui
présenta la casserole par sa main droite ; d’un autre
geste de cette même main, il exhiba avec un sourire
propre aux meurtriers, les flèches empoisonnées et les
mixtures.
– Je vois que ceci sera virulent, commenta Songo.
– Oui, très virulent ! J’ai utilisé une formule que
les pygmées utilisent pour tuer un éléphant ou un
buffle.
– Allons-nous laisser le débile en vie ? Demanda
de nouveau Songo.
– Que veux-tu dire par là ?
– Pour moi, il ne faut pas qu’il y ait une trahison
un jour !
– Oui, remarqua Nkanga ! Je connais notre devise :
« Ni vus, ni connus ! » C’est simple, dit-il.
Plongé dans une très intense réflexion. Nkanga
plongea l’empenne faite des plumes rouges, qui
garnissaient le talon de la flèche dans la mixture. Il la
badigeonna davantage dans l’onction de la casserole,
tout en continuant :
– Laisse-moi faire ! Cette histoire est une affaire
des grands, les petits ne doivent pas s’en mêler et
surtout pas un démuni mental.
*
* *
Ikanga n’avait aucune prétention que la mort
l’attendait à sa porte. Aucun pressentiment de sa
condamnation à la mort subite n’envahissait son
esprit. Il fut rendu vedette par des chansons
composées par des enfants du village. Les adultes de
88
leur côté, avec leurs orchestres folkloriques, lui
dédiaient des airs faisant éloge de ses exploits et de
ses prouesses. Ces groupes peignaient les étapes de sa
pérégrination au pays batwa. Ces vers élogieux
devenus des ballades populaires pour enfants, dans
leurs jeux ; rimés par les femmes quand elles sont
dans leurs besognes, sifflés par les hommes en
ouvrage et chantés par le village entier ! C’est cela
qui fut à la base de sa condamnation, due à la simple
jalousie des conjurés, parce que cela pourrait
corrompre la mentalité et les moeurs du milieu.
Notre héros s’était réconcilié avec Mola son
épouse, qui a compris le pourquoi de l’agissement de
son mari au pays batwa. N’eut été cet acte, le feu
n’allait pas revenir dans les foyers des femmes
bantoues. Ikanga pour elle, n’a rempli que son devoir
civil et moral ! D’avance, lui-même n’était pas
devenu une termitière comme disait la légende de sa
communauté : Que les pygmées sont des termitières.
Car il est dit aussi : Quiconque vivra avec les batwas
deviendra comme eux. Or, il est objet des hommes
comme tout le monde : des pygmées, peuple
pacifique, vivant dans la jungle, mais étant humains !
Ce ne sont pas des termitières, qu’on trouve dans la
vallée auxquels les « bilimas » – les esprits de la
forêt, ont donné la vie. Pendant la nuit, elle avait
acquis l’habitude de scruter le corps de son mari,
quand ce dernier était plongé dans un sommeil
profond. Elle cherchait à voir si Ikanga, quelque part,
sur son corps, une malformation ou une tumeur ne se
présentait pas sur son corps athlétique.
Je viens de publier chez mon éditeur, Edilivre APARIS, ma première signature littéraire. Une nouvelle de 50 pages, parlant de la déchéance d’un enfant de bonne famille. Celui-ci n’a pas voulu prendre ses responsabilités, pendant qu’il fut enfant, parce le père fut cadre dans la fonction publique. Tout était mis à sa disposition pour ses études. Mais tôt, il s’adonna à la drogue, au vol, sexe, etc. À toutes ces mauvaises choses des enfants de riches, de partout dans le monde et, particulièrement en Afrique. Zazin devint un hère, ne pouvant rien donner à sa société. Il finit à connaître une vie d’un pauvre avec ses enfants qui ne vont jamais à l’école. Triste histoire qui mérite d’être lue.
Pour plus d’informations Edilivre.com: http://www.edilivre.com/librairie/zazin-mvila-nzau-jean-pierre.html
Bientôt sur librairie aux mêmes éditions Ikanga, le guerrier du feu
Suivre ce lien pour mieux lire
Zazin était un véritable adepte de la religion du boulevard des sapeurs, donc ceux qui adulaient la fringue. À son âge d’adolescent, il accordait une grande importance à l’habillement de qualité signé des grands couturiers français, italiens ou japonais. Dans son quartier, même ses aînés avaient de la considération à son égard. Il était le leader de son gang, composé d’enfants choyés de sa commune de Matete. Ce sont ceux-là dont les pères, souvent polygames, ne pouvaient pas contrôler l’éducation de leur progéniture, car passant une grande partie de leurs journées entre les femmes de joie appelées « deuxièmes bureaux » et dans les « ngandas » de bières. Victimes de la méconduite de leurs parents, ils s’adonnaient eux-mêmes précocement à l’alcool, au sexe et à dépenser de l’argent volé chez leurs parents. C’est lui qui entretenait toute une bande quand il s’agissait de bringuer. À l’école, il était un véritable « frimeur-exhibitionniste-m’as-tu vu ! » voulant à tout prix attirer l’attention sur lui. Il alla jusqu’à outrepasser les bornes, dans la salle de classe, en exposant de temps à autre, sur son pupitre, un paquet de billets de banque volés à la maison, une somme correspondant à tout un trimestre de salaire d’un enseignant ayant une licence universitaire. La finalité étant de traumatiser l’enfant d’un pauvre qui avait du mal à s’acheter un pain chargé à la margarine. Et surtout, c’était un signe pour faire comprendre à ses enseignants qu’il avait de quoi les corrompre !
Et le tout aux frais de ses parents !
L’école n’était pas sa préoccupation primaire. Chaque jour, il partait de chez eux, vêtu de sa tenue scolaire et muni de son cartable d’élève bourré de tas et de tas de livres. Il prenait place à bord de leur « taxi school » familial qui le déposait devant le portail de l’Athénée Royal de Kalina. Souvent, il feignait de franchir le seuil du portail et d’aller s’attarder auprès de Sisignor, préposé à la surveillance générale. Il vivait en bonne coopération avec ce dernier, car il lui glissait de temps à autre le zaïre monnaie, ce qui lui offrait la licence, ou la liberté de sortir de l’enceinte de la concession scolaire, et de pratiquer l’école buissonnière. Rarement, il atteignait la porte de sa salle de classe, à moins que ce soit le jour où les mathématiques, la physique, la chimie et l’anglais étaient exclus du programme.
Sortant ainsi de l’école, Zazin se dirigeait dans les « ngandas de diamba », les lieux de prise de drogue de la commune de Lingwala, quartier voisin à celui de son établissement scolaire. Il s’arrangeait à passer tout son temps jusqu’à douze heures, en faisant le sens inverse jusqu’à son école, pour emprunter la voiture familiale.
Durant toute la troisième année des humanités scientifiques, il menait cette vie de l’école buissonnière. Dans les « ngandas de diamba », la vente du chanvre indien et d’autres formes de drogue y étaient servies. Vu son âge, il y allait pour prendre son joint, tout simplement, car cela était autorisé par le tenancier, et pour discuter sur la musique congolaise et surtout sur le football. Il y passait tout son temps. Il allait à l’école au grès de sa volonté. Avec l’argent facilement obtenu, il payait les enseignants pour obtenir des bonnes notes et passer en classe supérieure.
L’année suivante, donc en quatrième année scientifique dans la même école, les choses commencèrent à se détériorer. Son comportementchangea, et l’école commençait à l’ennuyer ouvertement. Se disant devenu grand et responsable de sa vie, il refusait de prendre place à bord de taxi school. Dans cette crise d’adolescence, son père fut obligé de lui donner raison. Il lui octroyait au début de chaque semaine, une somme d’argent consistante pour son transport scolaire. Mais lorsqu’il quittait la maison, il se dirigeait tout droit aux nganda. Il passait toute la journée dans les fumeries, jusqu’au jour où la police y fit sa descente, emporta des quantités d’herbes non consommées, de l’argent, et arrêta toute personne se trouvant sur les lieux de perquisition.
C’était sur l’ordre du gouverneur de la ville de Kinshasa qui voulait débarrasser sa ville de pourritures. C’est ainsi que Zazin se retrouva au parquet de grande instance de la Gombe.
Notre bonhomme passa trois jours sans manger, ni boire, entre les quatre murs, dans le sous-sol de cet imposant bâtiment administratif, le palais de la justice de la Gombe, symbolisant l’appareil judiciaire. N’eût été la convocation de l’OPJ divisionnaire qui, pris de pitié de voir un adolescent appréhendé avec les voyous, il voulut le soutirer dans cette mauvaise posture – comme étant lui-même père de famille. Zazin aurait pu être déféré à la prison centrale de Makala.
Dans cette famille Masamuna où les parents étaient inconscients de leurs actes, aucuns d’eux n’avaient constaté l’absence du jeune homme pendant ces trois jours-là.
Bientôt, ma première publication sera en vente en ligne et sur papier. Pour toutes informations, vieillez contacter www.edilivre.com
Je parle dans ce récit, l'histoire triste d'un garçon, Zazin, surnommé comme tel. Il connut une enfance bonne et heureuse, mais la fin de sa vie est fatidique, parce qu'il n'a pas pu appréhender son existence. Fuyant les études, s'adonnant à la drogue et aux rapines.
Beaucoup d'enfants africains ont cette parcourt parce que les parents, vivants sont riches. Mais le lendemain se dessine toujours de la manière qu'on prépare le jour d'aujourd'hui.
Cette histoire mérite d'être lue et relue
À bientôt pour Zazin!
L’écriture pour moiest un tableau scripturaire où j’arrive à peindre mes émotions et mes sentiments vécus au quotidien. Il m’est difficile de garder l’abcès mûr sous un silence coercitif, ne rien agir pendant que les injustices règnent sur cette terre des humains. Ma littérature est celle d’engagement, celle qui parle des méfaits de la société. Je me déverse dans la plume, espérant y trouver un canal d’atteindre autrui et de graver dans sa conscience les sentiments qui soient nôtres.
FORME D’EXPRESSION
Le roman me permet de mieux m’exprimer, car cela me donne la liberté de créativité : personnage, trame, casting … Ma base c’est la réalité de tout le jour. Je me mets à l’opposition d’un intellectuel africain sorti des grandes écoles, qui pour lui, la littérature de valeur est scientifique. Pour moi, l’expression libre doit chercher avant tout à atteindre la plus grande masse de la population. Si le vulgaire peut me lire, je me réjouirai d’avoir écris ! La force de la plume pour une société, se retrouve dans sa création romanesque, poétique et théâtrale.
LA LETTRE TUE
Dans la pensée biblique la lettre tue. Prise dans sa valeur pratique, l’écriture tuera ce qui soit une mauvaise manière de vivre ou de faire de ceux qui ont la charge de nous gouverner. Ceux qui complotent contre la société, à cause du pouvoir qu’il garde en eux, en véritables égoïstes. L’écriture dévoile la manière de faire des autres, sans les offusquer, plutôt les aidant à vivre sainement. Je pense toujours là où les politiciens, les soldats et les leaders du monde échouent, l’écriture aura plus de la chance d’être édifiante.
ENTRER GRANDEMENT DANS L’HISTOIRE
L’Afrique peut entrer grandement dans l’histoire contemporaine si elle donnait plus d’importance à sa littérature ; si elle aidait la diffusion, la publication et la lecture des écrits continentaux. Aujourd’hui un enfant africain voisin d’un poète, connaîtra plus Jean Jacques Rousseau que le talent qui soit à côté de lui, ce Mozart assassiné.
J’ai vu dans ma vie, lors de la chute de Mobutu, les politiciens issus de l’AFDL mettre Lumumba à la place de Kasa Vubu. Plusieurs enfants du Congo crurent que Lumumba fut le premier président de ce pays, alors qu’il fut le premier ministre de ce dernier. Les enfants admirèrent cette supercherie politicienne. Par manque des ouvrages vulgarisés, l’enfant congolais avait fallu de près succomber. Heureusement que nous fûmes encore enseignants pour leur faire comprendre tant bien que mal le contraire.
Nous pouvons écrire nous même notre propre histoire émaillée des nos émotions et nos sentiments, de la manière que nous croyons être, au lieu que les autres l’en fassent.
J’écris pour sensibiliser les autres, comme bon nombre de ceux qui sont passés avant moi sur ce sentier rocailleux.