Assistance à l'écriture du Congo Kinshasa

Publié le 24/07/2016 à 01:50 par jpmvila Tags : littérature congolaise sauv

 

J'ai présenté un tapuscrit à un grand professeur de français au secondaire, pour la relecture, à ma grande surprise, l'éminence grise n'a pas voulu me lire! Son argumentaire, j'écris mal, je devrais écrire comme les classiques de la langue française, tac, tac, tac, ...

 

Mais je me suis posé cette question, est-ce qu'au Congo Kinshasa, une section littéraire existe vraiment? Avec une formation et vocation de former et instruire les futurs écrivains, comme le programme français que j’ai trouvé au Cameroun. Voici ce que fut ma réponse, non! Pourquoi non, parce que cette section est avant tout une affaire de l'église catholique. Les futurs prêtres devraient être formés parmi les Noirs; c'est ainsi que les Belges instituèrent les séminaires. Avec des reformes et reformes, l'Etat congolais est parti s'ergoté autour d'une affaire ecclésiastique; le latin-philo et grec deviennent une section pour les non prêtres.

 

Aujourd'hui, il faut réellement une section formant des littérateurs congolais. Ce n'est pas le fait d'avoir fait le français à l'université, donne droit à une personne de juger un écrivain! Surtout, si lui-même a lacune ! Car l'écriture congolaise ne pourra qu'évoluer, si et seulement si on donnait la possibilité d'avoir une option ''français et philo'', en médaillon la littérature africaine, française et africaine. Nous pourrons alors la sauver. Sinon, il aura que des essayistes tralala tralala de tout bord, avec un style fignolé, de type Proust qui eut à écrire une phrase de 414 mots.

 

J'avais des difficultés de faire comprendre à cette éminence grise, que le style littéraire actuelle c'est la rédaction des courtes phrases.

 

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